Traitement du radon à Saint-Étienne et ses environs, comment prévenir les surexpostitions

 

Réguler la concentration du radon est essentiel. La présence de ce gaz radioactif dangereux est impossible à détecter car il n'a ni odeur ni saveur. Il provoque des crises d'asthme et attaque les tissus pulmonaires ce qui fait d'un traitement anti-radon un enjeu sanitaire majeur.

Qu'est-ce que le radon ?

 

Gaz incolore et inodore, le radon est l’un des six éléments chimiques connus sous le nom de gaz rares ou gaz inertes. La particularité du radon est d’être radioactif. Il est le produit de la désintégration du radium, un métal radioactif.

Les radioéléments émettent certains rayonnements, ou particules, et, en se décomposant, ils se transforment en d’autres substances. L’uranium, par exemple, finit par devenir du radium. Quand un atome de radium émet un rayonnement, il devient un atome de radon, lequel donne naissance à son tour à des éléments radioactifs dits “produits-filles”.

On appelle demi-vie le temps que met une substance radioactive pour perdre la moitié de ses atomes. Celle du radon est inférieure à quatre jours, ce qui signifie qu’au bout de ce laps de temps la moitié du radon s’est décomposée en d’autres substances. La demi-vie du radium est, quant à elle, de 1 660 années et celle de l’uranium de 4,5 milliards d’années. Ainsi, comme il a une demi-vie infiniment plus longue, l’uranium est plus abondant dans la nature que le radium.

D'où vient le problème ?

 

Tout minerai d’uranium renferme une certaine proportion de radium ainsi qu’une petite quantité de radon. C’est ce gaz radioactive capable de s’infiltrer à l’intérieur des maisons qui est la source du problème.

La quantité d’uranium présente dans les roches et le sol peut varier considérablement d’un endroit à un autre. En conséquence, il arrive qu’en certains lieux des quantités importantes de radon s’échappent lentement du sol. Si cela se passe à l’air libre, le gaz est rapidement dissipé. Mais si le dégagement se produit sous une maison, le radon risque de se retrouver piégé et de s’infiltrer petit à petit dans l’habitation par les fissures du sol et des murs, ou par les canalisations.

Comme le radon est dissous dans les eaux souterraines, il peut également pénétrer dans un foyer par le système d’alimentation en eau. Le risque n’est pas tant de boire cette eau que de respirer le gaz qui s’en dégage lorsqu’on lave, qu’on prend une douche ou qu’on cuisine.

Le cas de l’ouvrier nucléaire cité en introduction illustre les risques liés au radon. Les fondations de sa maison reposaient sur un affleurement de roches contenant de l’uranium. La radioactivité mesurée dans la salle de séjour dépassait 115 000 becquerels par mètre cube d’air, alors que l’Agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA) recommande d’intervenir pour réduire le taux de radon à partir de 150 becquerels*.

On a estimé que la dose d’irradiation reçue en un an par les occupants de la maison équivalait à 260 000 radiographies des poumons. D’où un risque considérablement accru de cancer du poumon. La famille a donc sagement décidé de déménager jusqu’à ce que le problème soit réglé. “Moi qui ne fume pas et qui n’ai jamais bu une goutte d’alcool quand j’étais enceinte, j’ai fait vivre mes enfants dans un nuage radioactif”, s’est lamentée la maîtresse de maison.

Des taux élevés de radioactivité ont également été relevés en certains endroits d’Allemagne, du Danemark, de France, de Grèce, d’Italie, des Pays-Bas, du Royaume-Uni et de Suède. De nombreux ouvriers travaillant dans les mines d’uranium et exposés au radon sont morts du cancer du poumon. “Personne ne doute que le radon puisse provoquer le cancer du poumon, a-t-on d’ailleurs pu lire dans le New York Times. La moitié des mineurs d’uranium en mouraient parce qu’ils respiraient tous les jours d’importantes quantités de produits de désintégration du radon.”

Danger, oui, mais de quel ordre ?

 

Puisqu’il est rejeté par les poumons bien avant de se décomposer, le radon par lui-même n’a pas d’effet dramatique sur la santé. Par contre, ses produits de désintégration sont dangereux, car ils sont chimiquement actifs et, se fixant sur de minuscules particules de poussière, ils peuvent rester dans les poumons, qui risquent alors d’être irradiés. Anthony Nero, du laboratoire Lawrence Berkeley à l’université de Californie, explique: “Étant donné que [les radioéléments provenant de la désintégration du radon] ont une demi-vie de courte durée, il est très probable qu’une fois dans les poumons ils s’y décomposeront.”

C’est seulement ces dernières années qu’on a commencé à étudier les dangers liés à l’exposition au radon dans les maisons, et personne ne sait encore très bien où situer le seuil de sécurité. Au début de l’année, l’EPA a revu à la baisse ses estimations du danger encouru. “Jusqu’à présent, nous jugions que le cancer dû au radon tuait 21 000 personnes par an, mais nous avons ramené ce chiffre à 16 000”, dit Richard Guimond, l’un de ses représentants. Ce qui ne l’empêche pas d’ajouter: “Le radon reste l’une des principales menaces pour la santé.” Cependant, on ne possède aucune preuve tangible que l’exposition au radon dans une maison ait jamais provoqué un cancer.

En fait, aux yeux de certains, l’inquiétude suscitée par le radon est très exagérée. Pour William Mills, un ancien responsable de l’EPA, le nombre de décès par cancer attribué au radon est surévalué, une bonne partie de ces décès devant plutôt être imputés au tabac. “Mon opinion est que les risques réels liés au radon sont nuls ou presque”, a-t-il déclaré. Avis partagé par Roger Eaton, responsable d’un groupe d’étude du radon dépendant du ministère canadien de la Santé et du Bien-être social. “Nous avons constaté, dit-il, qu’en l’absence de tabagisme le cancer du poumon est une maladie rare.”

Il semble, par contre, que le radon soit beaucoup plus dangereux quand il entre en synergie avec le tabagisme. Selon la revue Science, l’exposition au radon décuplerait les risques de cancer du poumon chez les fumeurs. On en ignore la raison, mais certains spécialistes pensent que les poumons endommagés par la fumée de cigarette piégeraient plus facilement les sous-produits radioactifs du radon.

Certaines régions sont connues pour être des zones à risques. C’est le cas de Clinton (New Jersey, États-Unis) où tout un groupe de maisons présentaient des niveaux de radiation élevés. Pour cinq d’entre elles, on a estimé qu’y passer toute une vie ferait courir autant de risque de développer un cancer du poumon que de fumer 20 paquets de cigarettes par jour.

“Beaucoup d’habitants de ces régions vivent dans des maisons dont la teneur en radon dépasse les 750 becquerels, ce qui est supérieur aux normes fixées pour les mineurs, fait remarquer M. Nero. Il y a environ 100 000 familles dans ce cas, pour qui il faudrait impérativement faire quelque chose.”

L’EPA a signalé que huit millions de foyers américains présentent des taux de radon qui dépassent vraisemblablement le seuil officiel de 150 becquerels par mètre cube d’air. Toutefois, des spécialistes jugent ces estimations excessives. Ils expriment également des doutes sur le danger que feraient courir de faibles taux de radon. Le docteur Bernard Cohen, spécialiste des effets des rayonnements ionisants sur la santé et professeur de physique à l’université de Pittsburgh, a dit: “Mon analyse est qu’il n’y a absolument rien à craindre d’une faible exposition; comme on a pu le constater dans la plupart des maisons, les taux très bas n’ont aucune conséquence.”

Qu’en est-il chez vous ?

 

Le danger que le radon peut représenter pour vous dépend surtout de la concentration en uranium du sol où vous vivez. Le type de terrain sur lequel est bâti votre maison est un autre facteur important, car un sol laisse filtrer d’autant plus de radon qu’il est perméable, même si sa teneur en radium est faible.

La conception de la maison entre également en ligne de compte. Par exemple, de nombreuses habitations modernes sont construites de façon presque hermétique par souci d’économie d’énergie. La conséquence est qu’une fois à l’intérieur le radon s’évacue difficilement. Un représentant de l’EPA explique: “plus on s’efforce de calfeutrer une maison, plus la concentration en polluant augmente.” Dès lors, les vieilles demeures pleines de courants d’air sont probablement moins exposées que les autres aux effets néfastes du radon.

Aux États-Unis, il existe une région au sous-sol riche en uranium qui va de l’est de la Pennsylvanie jusqu'à l’État de New York en passant par le nord du New Jersey. La vallée de la Red River, située entre le Minnesota et le Dakota du Nord, est un autre “point chaud”. Si vous vivez en de tels endroits, il serait sage de faire mesurer la teneur en radon à l’intérieur de votre maison.

Sachez cependant que les résultats de ces mesures sont imprévisibles, et ce quel que soit le lieu où vous habitez. Ainsi, en Pennsylvanie, on a relevé dans une maison une concentration de radon de près de 90 000 becquerels alors que dans la demeure voisine elle n’était que de 130 becquerels. Par ailleurs, on enregistre parfois des taux élevés de radon dans des régions qui ne sont pas particulièrement connus pour avoir un sous-sol riche en uranium. Cette incertitude a amené un responsable de l’EPA à dire: “Tout ce que nous demandons aux gens, c’est de dépenser 10 à 20 dollars pour savoir s’il y a ou non un problème.”

Si vous souhaitez faire analyser l’air de votre maison, il existe divers moyens pour cela. Peut-être vous sera-t-il possible d’obtenir des renseignements auprès de la société HP42. “L’idéal est de déterminer l’exposition moyenne dans les pièces où vous vivez.

Nous installons des dosimètres, fournis par un laboratoire, qui sont renvoyés dans ce laboratoire indépendant et un compte rendu nous est remis sur l'exposition et la concentration du radon.

Ensuite nous vous proposons une solution si cela est nécessaire.

S’il s’avère que votre intérieur est fortement pollué par le radon, il existe des solutions. Peut-être suffira-t-il de colmater les fissures du sol et des murs du sous-sol, et d’installer de la ventilation positive....

La société HP est là pour vous proposer une solution.

Apres le traitement, nous recommençons les tests avec la pose de nouveaux dosimètres, ce qui permet de voir l'efficacité de la solution mise en place.

Adresse

8 Rue de l’Ecole, 42230, Roche la Molière

Téléphone

06 28 33 56 45

Email

hygienepro42@gmail.com

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